MUSÉE DE L’IMAGE
Réalisation : 1998
Surface :
Coût :
Maître d'ouvrage : VILLE D'ÉPINAL
Architectes : EMMANUELLE BEAUDOUIN, LAURENT BEAUDOUIN
Architectes assistants : ANNE CREUSOT, BÉATRICE LAVILLE, CHRISTOPHE PRESLE, FRANCK MARTINEZ
Projet de concours de l’atelier Beaudouin pour le musée de l’Image a Épinal. Ce musée, situé en bordure de la rivière, à côté de l’ancienne imagerie Pellerin, se présente comme un volume simple, abstrait dans ses formes et concret dans sa matière. La Cité des Images présente des gravures populaires en France au XIX° siècle, précurseurs des bandes dessinées. Dans le projet d’Emmanuelle Beaudouin et Laurent Beaudouin la pierre de la façade est utilisée en moellons massifs pour donner au bâtiment une présence forte dans ce site entouré d’arbres. Un miroir d’eau accompagne le parcours d’entrée pour dédoubler l’apparence du volume. Le musée de l’Image est installé sur le terrain libre à l’avant de l’usine de fabrication des images d’Épinal, il est relié au bâtiment existant par une galerie vitrée en pente douce. L’entrée de la Cité des Images se fait par un grand porche couvert, suspendu le long du miroir d’eau, pour abriter des groupes de visiteurs. Le musée de l’Image comporte deux niveaux de salles d’exposition, libres de cloisonnement ou de structure. Les dessins sont présentés dans des machines mobiles utilisant des dispositifs mécaniques qui permettent aux visiteurs de choisir les dessins souhaités. L’utilisation de machines à dessin évite la fermeture du musée pour le renouvellement des expositions. Les vitrines mobiles sont changées l’une après l’autre, suivant les besoins, dans des locaux situés à proximité immédiate des réserves. Pour protéger les images de la lumière, les vitrines ne s’éclairent qu’à l’approche d’un visiteur et s’éteignent par temporisation. Ces dispositifs permettent la présence de la lumière naturelle dans les salles d’exposition. Les machines à dessin sont des volumes en bois de taille et de forme différente, comportant des plateaux mobiles, à manœuvre manuelle. Ces vitrines mobiles permettent une présentation vivante des images, associant les visiteurs au choix des dessins, elles sont en quelques sortes des « machines à images » évoquant les instruments mécaniques qui permettent de les fabriquer.